In harm

1r Prix du Concours Edison-Denisov
La forme globale de l'harmonie de la pièce est constituée  d'une interpolation entre le son initial, un son cuivré de cor, et un multiphonique de basson vers la fin. Un processus implicite entre deux sons structurels : l'un harmonique, de spectre plus large, et l'autre inharmonique, plus dense. Dans les deux parties de la pièce il y a un fort contraste entre les composantes rythmiques. Dans la première, des séquences rythmiques, basés sur des échos et des rebonds, des accélérations et décélérations (pas toujours constantes), ainsi que des superpositions de rythmes constants prennent forme et organisent le discours. Dans la deuxième partie, avec un temps lis,  apparaît petit à petit un rythme interne du son: des battements, vibratos, etc. qui créent progressivement des effets de superpositions rythmiques, cette fois moins évidents à l'écoute. Des processus et des oppositions donnent forme à la pièce ainsi qu'une petite mélodie qui apparaît au début de la deuxième partie (toujours très liée à l'harmonie) et qui sera rappelée brièvement à la fin. In-harm, c'est donc une inspection à l'intérieur du son, une recherche de synthèse entre timbre et harmonie, mais en incorporant aussi des aspects rythmiques et gestuelles.
On conseille une salle avec une grande réverbération ou la possibilité de l'amplification.