A pink elephant in a room
ISMN : 979-0-2325-3376-6
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En 1814, Ivan Andreevich Krylov (1769-1844), poète Russe, écrivit « L’homme curieux » qui raconte l’histoire d’un homme dans un musée qui commence à voir toutes sortes de petites choses (microbes, etc), mais qui n’aperçoit pas l’énorme éléphant qui est dans la salle.
Des années plus tard, Fyodor Dostoevsky (1821-1881), écrivit dans son romain « Les Démons » : « Belinsky était comme l’homme curieux de Krylov, qui n’était pas capable de voir l’éléphant dans le musée… »
Le sens s’inversa ensuite : le dictionnaire Oxford pour la langue anglaise fut le premier, en 1959, à se servir de la phrase : « Le problème du financement des écoles est devenu si grand, qu’il est équivalent à avoir un éléphant dans la salle. Le problème est si énorme, qu’on ne peut pas l’ignorer »
D’ailleurs, l’expression idiomatique a été utilisé 44 ans auparavant dans les pages du journal britannique « Journal of Education », en 1915. La phrase fut présentée comme illustration triviale à laquelle un élève est incapable de répondre : « Y a t’il un éléphant dans la salle de classe ? ».
Pour moi, le processus créatif est très « mystérieux », parfois « crypté », et je passe un temps démesuré à remarquer toutes sortes des petits problèmes. Ç’est seulement au moment où j’arrive à voir « l’éléphant » que j’ai l’impression d’être sur la bonne voie.
A pink elephant in a room (2018), pour clarinette basse et électronique s’inscrit dans un imaginaire qui es la source d’un processus créatif à long terme de plusieurs œuvres tant visuelles, littéraires que musicales.
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