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ecce Saturnus

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Caractéristiques
Region
Europe
Estimated Duration
6 - 10min
Date
2013

ISMN : 979-0-2325-0747-7

In Stock
Notes sur cette pièce
ecce Saturnus est la deuxième pièce que j’écris pour saxophone baryton et électronique inspirée par quelques éléments des « peintures noires » de Francisco de Goya. D’une part, le titre de cette nouvelle pièce fait référence au tableau « Saturne dévorant un de ses fils », allégorie gréco-romaine de l’inexorable passage du temps. Dans ecce Saturnus les stratégies compositionnelles sont précisément conçues pour congeler le flux temporel (d’où le sous-titre anti-Cronia), grâce à l’absence d’une directionnalité évidente et l’usage de la récursivité du matériau musical. Celui-ci est organisé selon des chaînes de Markov pour la combination des éléments, en assurant l’homogénéité du discours et en servant à établir une syntaxe pour les transitions. D’ailleurs, celles-là, opportunément configurées, peuvent amener à des boucles de transitions, ce qui collabore à la rupture du passage du temps dont on parlait. D’autre part, une autre idée issue du cycle de « peintures noires » est celle de la monstruosité, qui chez Goya se manifeste en forme d’hybridation des corps jusqu’au point de ne pas pouvoir différentier le sexe des figures représentées, ou en forme de conversion des mythes ou des situations quotidiennes en scènes macabres ou absurdes. Cette question trouve sa manifestation musicale avec l’usage de modes de jeu instrumentaux produisant des sons complexes, qui appartiennent au monde de l’acousmasis puisque sa source resterait inconnue si l’instrumentiste ne se trouvait pas sur scène. Cet effet est appuyé par l’usage de différents types de distorsion qui rendent le son du saxophone presque méconnaissable. La pièce a été écrite dans le cadre du Cursus d'informatique musicale de l'IRCAM - Centre Pompidou
Instrumentation
Baritone Saxophone|Real-time electronics|
Recording
Carl-Emmanuel Fisbach
Germán Alonso - electronics
 
Score Details
Format - A4 / US Letter
Pages - 11


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