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TRIO POUR OWON
pour piano, violon et violoncelle
10,00 €
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Caractéristiques
Region
Europe
Estimated Duration
11 - 15min
Date
2022
ISMN : 979-0-2325-6711-2
Notes sur cette pièce Commande des "Rencontres Musicales de Noyers sur Serein"
Création mondiale le 24 Juillet 2022 en l'Eglise de Noyers sur Serein
Lorsque l'équipe du festival "Les Rencontres Musicales de Noyers sur Serein" m'a proposé de composer une œuvre pour le Trio Owon, j'ai accepté avec enthousiasme d'écrire pour ces trois brillants interprètes que sont Emmanuel Strosser, Olivier Charlier et Sung-won Yang.
Avant d'écrire la moindre note de ce trio, je me suis demandée d'où venait le nom Owon.
Une amie m'a permis de découvrir qu'il s'agissait d'un peintre coréen du 19ème siècle.
J'étais ravie car mon amour de la peinture m'a accompagnée tout au long de ma carrière.
Lorsque je compose, je pense toujours en termes de couleurs et de matières. J'ai donc voulu connaître les œuvres d'Owon.
J'ai été aidée par un très beau film réalisé en 2002 par Im Kwon-taek, palme d'or du Festival de Cannes, dont le titre en français est "Ivre de femmes et de peinture".
J'ai alors découvert un peintre magnifique, qui, bien qu'étant issu d'un milieu modeste, a réussi envers et contre tous à réaliser une œuvre d'exception.
Ensuite je me suis demandée d'où venait le nom "Owon".
Bouleversée et enchantée, j'avais envie de partir de cette découverte pour imaginer l'œuvre à venir. Une image sonore s'est imposée à moi dès le début: la forme de cette œuvre nouvelle serait déterminée par un désir d'exploration des matières sonores des trois instruments, de la différence de leurs timbres mais aussi de leur fusion, s'orientant progressivement vers une présence musicale sauvage, animée, riche de contrastes.
Lorsque j'ai commencé à imaginer l'œuvre, j'avais quelques idées éparses. La première était de commencer par des rivières rapides et ascendantes des trois instruments dont l'aboutissement déboucherait sur des petits blocs "à la De Staël"- référence à certaines toiles du peintre au début des années 50 -
Mais quelques jours après, un autre début s'est imposé: des petites touches - comme les traits du pinceau à l'origine de l'estampe, qui vont peu à peu s'accumuler sur la page - et dont les superpositions, rencontres, hasards du geste vont finir par découvrir un dessin... une matière....
Ces premières esquisses sont faites en totale liberté, sans système, selon le mouvement de la main pour le peintre, et le goût des sons pour le musicien (ici la compositrice).
C'est ensuite que j'introduirai le passage "De Staël", suivi d'un Andante dans lequel la matière se diversifie en commençant par un solo du violon.
Plus loin, le piano va lancer le départ d'une fugue "fougueuse" dont le stretto s'arrêtera brusquement pour laisser place aux deux cordes en un lento lyrique, décoré peu après par de petits "diamants" pianistiques.
Tout à coup, c'est la tourmente, l'orage!
Nous sommes arrivés au tournant de l'œuvre.
Ensuite, une matière évolutive retrace rapidement un itinéraire à travers tous les épisodes sous forme de courtes variations sur le passage "De Staël", sur le "lento lyrique", le "bel Andante", la fugue, puis le retour à la source.
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Création mondiale le 24 Juillet 2022 en l'Eglise de Noyers sur Serein
Lorsque l'équipe du festival "Les Rencontres Musicales de Noyers sur Serein" m'a proposé de composer une œuvre pour le Trio Owon, j'ai accepté avec enthousiasme d'écrire pour ces trois brillants interprètes que sont Emmanuel Strosser, Olivier Charlier et Sung-won Yang.
Avant d'écrire la moindre note de ce trio, je me suis demandée d'où venait le nom Owon.
Une amie m'a permis de découvrir qu'il s'agissait d'un peintre coréen du 19ème siècle.
J'étais ravie car mon amour de la peinture m'a accompagnée tout au long de ma carrière.
Lorsque je compose, je pense toujours en termes de couleurs et de matières. J'ai donc voulu connaître les œuvres d'Owon.
J'ai été aidée par un très beau film réalisé en 2002 par Im Kwon-taek, palme d'or du Festival de Cannes, dont le titre en français est "Ivre de femmes et de peinture".
J'ai alors découvert un peintre magnifique, qui, bien qu'étant issu d'un milieu modeste, a réussi envers et contre tous à réaliser une œuvre d'exception.
Ensuite je me suis demandée d'où venait le nom "Owon".
Bouleversée et enchantée, j'avais envie de partir de cette découverte pour imaginer l'œuvre à venir. Une image sonore s'est imposée à moi dès le début: la forme de cette œuvre nouvelle serait déterminée par un désir d'exploration des matières sonores des trois instruments, de la différence de leurs timbres mais aussi de leur fusion, s'orientant progressivement vers une présence musicale sauvage, animée, riche de contrastes.
Lorsque j'ai commencé à imaginer l'œuvre, j'avais quelques idées éparses. La première était de commencer par des rivières rapides et ascendantes des trois instruments dont l'aboutissement déboucherait sur des petits blocs "à la De Staël"- référence à certaines toiles du peintre au début des années 50 -
Mais quelques jours après, un autre début s'est imposé: des petites touches - comme les traits du pinceau à l'origine de l'estampe, qui vont peu à peu s'accumuler sur la page - et dont les superpositions, rencontres, hasards du geste vont finir par découvrir un dessin... une matière....
Ces premières esquisses sont faites en totale liberté, sans système, selon le mouvement de la main pour le peintre, et le goût des sons pour le musicien (ici la compositrice).
C'est ensuite que j'introduirai le passage "De Staël", suivi d'un Andante dans lequel la matière se diversifie en commençant par un solo du violon.
Plus loin, le piano va lancer le départ d'une fugue "fougueuse" dont le stretto s'arrêtera brusquement pour laisser place aux deux cordes en un lento lyrique, décoré peu après par de petits "diamants" pianistiques.
Tout à coup, c'est la tourmente, l'orage!
Nous sommes arrivés au tournant de l'œuvre.
Ensuite, une matière évolutive retrace rapidement un itinéraire à travers tous les épisodes sous forme de courtes variations sur le passage "De Staël", sur le "lento lyrique", le "bel Andante", la fugue, puis le retour à la source.
Instrumentation
Piano|Violin|Cello
Score Details
Format - A3 / Tabloid
Pages - 24
Pages - 24