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Une infinité de fleurs
ISMN : 979-0-2325-6985-7
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Le point de départ pour cette pièce était un bref poème de l’écrivain chilien Roberto BOLAÑO :
Mon cauchemar est une infinité de fleurs, l'une sur l'autre... occupant tous les espaces de la page...
en haut, en bas, sur le côté, des avalanches constantes de couleurs... là où un relief se termine, un autre commence...
Quel type de poésie pourrait-on y faire?
peut-être le lent scintillement...
peut-être juste le lent scintillement.
En finissant la lecture, je me disais là je trouve la structure d’une pièce, notamment avec ce jeu de double fin, alors maintenant il va falloir choisir des matériaux, réfléchir sur les champs sonores de chaque section et faire le montage qui donne une dramaturgie possible. Puis, j’ai pris la décision de choisir une verse à écouter dans la pièce, plus précisément la belle question « Quel type de poésie pourrait-on y faire ? »
Étant donné l’effectif proposée (disons ensemble Vortex Temporum ou ensemble Pierrot plus alto), j’ai commencé à imaginer des gestes au piano, amplifiés, commentés, développés, et aussi parfois contrastés pour les autres instruments. Aussi il faut dire que j’avais déjà imaginé un piano partialement préparé en utilisant certaines objets comme patafix, grande trombone métallique, fil de pêche et moule d’aluminium en tant effets de filtre du son, rebondissement, mode de jeu liée à l’archet, rétroaction, etc.
En ajoutant un caractère et une identité sonore (soit plus proche du bruit, soit plus proche de la complexité rythmique, soit plus proche d’un procédé sur le spectre harmonique) toutes les sections s’articulent de manière juxtaposée.
Clarinet
Bass clarinet
Piano
Violin
Viola
Cello
Bass flute
Pages - 28