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Des Cœurs
ISMN : 979-0-2325-4637-7
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Des Cœurs étaient perdus, sans foi, abandonnés et seuls. Le monde n’avait aucun sens, aucune logique. Tout était laid. Il était lui-aussi sans foi, abandonné, seul, déguenillé, violé, sans toi. Je voulais lui offrir tout ce que j’étais, mais sans vraiment savoir qui j’étais, mensonge à rebours.
Des Cœurs allait devenir mon dernier acte, ma dernière satisfaction, ce dernier geste ostensible qui parlerait de ce que j’avais été sans avoir pu être. Les émotions déréglées et autres sentiments nihilistes qui en voulaient à ma vie depuis longtemps déjà allaient bientôt triompher ; mes blessures me convainquaient des décisions à prendre, mes plaies pleuraient le mal du vide, ma tête suintait du métal, un facial chiffonné de pourquoi.
Je l’aimais de désirs, de fierté, mais sans l’aimer. Qu’est-ce que c’était qu’aimer ? Pleurer ?
Dans l’œuvre, l’articulation, comme élément du discours, est ce que signifie le coup d’archet aux cordes. Il y a une souplesse rythmique relative à l’intérieur de presque chaque temps. Les fluctuations du temps musical, aussi minimes puissent-elles être, ne traduisent que la volonté de s’adapter à une nouvelle situation ou à un changement au sein même d’une situation semblable, laquelle veut alors évoluer. L’étalon métronomique circonscrit cette idée de la progression dans le temps.
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