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Polissage
Orchestre d’harmonie
17,00 €
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Caractéristiques
Region
Europe
Estimated Duration
11 - 15min
Date
2020
ISMN : 979-0-2325-6246-9
Notes sur cette pièce Pour La Sirène Orchestre d’harmonie
Introduction
La pièce est inspirée par le geste artisanal du polissage miroir sur les métaux.
Cette technique particulière exige que la surface métallique soit travaillée, à l'aide de brosses spéciales, avec des mouvements circulaires constants alternant avec des mouvements linéaires. L'évolution du geste artisanal, au début nécessairement plus décisif pour pouvoir travailler la matière encore brute, se traduit par une évolution sonore claire, bien que délicate. Ainsi, l'apparent vacarme initial prend peu à peu forme, puis se dépouille de l'excès de matière et se transforme en un son fin, aigu et lucide.
Cette pièce a été imaginée comme une prise de vue personnelle sur la pratique artisanale décrite ci-dessus.
La forme de l'ensemble ne présente pas de sections clairement définies, bien que l'on puisse faire remonter l'ensemble à une structure en miroir qui se développe sur trois moments principaux.
Dès les premières mesures, on assiste à la naissance de fragments mélodiques qui prennent forme à partir d'un ensemble de composantes bruyants - sons soufflés, bruits et coups de clés, bruits produits par le frottement des percussions et/ou des instruments eux-mêmes. L'accumulation de ces fragments atteint un premier élan collectif qui, cependant, s'arrête immédiatement - mesure 24 - et se dissout dans une coda, le solo de
saxophone, qui définit le début de la deuxième section.
Celle-ci, beaucoup plus large, est un développement continu de la matière, qui s'amincit progressivement jusqu'à presque disparaître dans le noyau de la pièce, où la composante bruyant prévaut à nouveau - mesures 69 - 95. Le noyau est également le point de retournement de la pièce.
À partir de ce moment, une réinterprétation partielle inverse du matériel présenté précédemment commence, bien que jamais littérale et en constante variation.
Nous revenons donc ici, dans ce qui est la dernière courte section, à une situation similaire - mesure 135 - à l'ouverture de la pièce. Le son devient
plus léger pour laisser la place à ses variantes plus bruyantes. Les sons soufflés, les coups de clés légères et le frottement des percussions et/ou
des instruments prévalent. Toutes ces attitudes visent à rechercher, dans la mesure du possible, des timbres doux, subtils, brillants.
Le geste du son devient ainsi un geste artisanal renouvelé.
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Introduction
La pièce est inspirée par le geste artisanal du polissage miroir sur les métaux.
Cette technique particulière exige que la surface métallique soit travaillée, à l'aide de brosses spéciales, avec des mouvements circulaires constants alternant avec des mouvements linéaires. L'évolution du geste artisanal, au début nécessairement plus décisif pour pouvoir travailler la matière encore brute, se traduit par une évolution sonore claire, bien que délicate. Ainsi, l'apparent vacarme initial prend peu à peu forme, puis se dépouille de l'excès de matière et se transforme en un son fin, aigu et lucide.
Cette pièce a été imaginée comme une prise de vue personnelle sur la pratique artisanale décrite ci-dessus.
La forme de l'ensemble ne présente pas de sections clairement définies, bien que l'on puisse faire remonter l'ensemble à une structure en miroir qui se développe sur trois moments principaux.
Dès les premières mesures, on assiste à la naissance de fragments mélodiques qui prennent forme à partir d'un ensemble de composantes bruyants - sons soufflés, bruits et coups de clés, bruits produits par le frottement des percussions et/ou des instruments eux-mêmes. L'accumulation de ces fragments atteint un premier élan collectif qui, cependant, s'arrête immédiatement - mesure 24 - et se dissout dans une coda, le solo de
saxophone, qui définit le début de la deuxième section.
Celle-ci, beaucoup plus large, est un développement continu de la matière, qui s'amincit progressivement jusqu'à presque disparaître dans le noyau de la pièce, où la composante bruyant prévaut à nouveau - mesures 69 - 95. Le noyau est également le point de retournement de la pièce.
À partir de ce moment, une réinterprétation partielle inverse du matériel présenté précédemment commence, bien que jamais littérale et en constante variation.
Nous revenons donc ici, dans ce qui est la dernière courte section, à une situation similaire - mesure 135 - à l'ouverture de la pièce. Le son devient
plus léger pour laisser la place à ses variantes plus bruyantes. Les sons soufflés, les coups de clés légères et le frottement des percussions et/ou
des instruments prévalent. Toutes ces attitudes visent à rechercher, dans la mesure du possible, des timbres doux, subtils, brillants.
Le geste du son devient ainsi un geste artisanal renouvelé.
Instrumentation
Flute (2)|Piccolo|Oboe (2)|Clarinet (3)|Bass clarinet|Bassoon (2)|Baritone Saxophone|Trumpet (3)|Tuba|Alto Saxophone (2)|Tenor Saxophone (2)|Horn (French Horn) (4)|Percussions (4)|Double bass|Euphonium (2)
Score Details
Format - A3 / Tabloid
Pages - 32
Pages - 32