Caméléon Kaléidoscope

Caméléon Kaléidoscope pour ensemble et dispositif électroacoustique 2010 / version 2011. Réalisation Informatique : Marco Antonio Suárez Cifuentes, Norbert Schnell et Christopher Lebreton (GRAME) I Noir _/ II Pourpre _/ Calme et Lointain III . –Blanc __/ IV. Carnaval délirant. J’ai envisagé cette composition qui intègre une ensemble instrumentale (16 musiciens) avec un dispositif informatique, comme la construction d’un kaléidoscope des couleurs instrumentales distribués dans l’espace acoustique. Chaque geste musical a été considère comme une cellule unitaire, qui peut selon le contexte construire une  couleur spécifique par association avec des autres cellules. Les couleurs du Caméléon sont des matières vivantes, toujours au seuil d’une autre couleur, à la limite perceptive de ce qui est réel ou virtuel, de ce qui est origine où transformation. Cette pièce travaille principalement avec sur seuils entre le son produit par le jeu de l’ensemble et le son diffusé par les haut-parleurs. L’ordinateur analyse et re synthétise en temps réel le jeu des musiciens à partir de la synthèse par concaténation, ce travail est fondé sur le principe d’orchestration du geste instrumental de et l’articulation musicale. L’électronique comme outil de transformation du jeu des musiciens au sens traditionnel fut entamé dans Caméléon Kaléidoscope sous une perspectif différente, l’ordinateur agis comme un orchestre virtuel qui répond de façon dynamique à l’ensemble. Caméléon Kaléidoscope à été commandé par l’IRCAM – Centre Pompidou en 2010, le travail électroacoustique fut réalisé aux studios du GRAME (Lyon). La première version de cette œuvre a été créée dans le cadre de la Biennale Musiques en Scène de Lyon par l’EOC sous la direction de Daniel Kawka. Ce travail à été possible grâce à la collaboration précieuse et soutien de M. Norbert Schnell, chercheur de l’équipe IMTR de l’IRCAM qui a développé les outils pour l’interface d’analyse et synthèse en temps réel (MUBU et FTM). Cette nouvelle version de Caméléon Kaléidoscope révise toute l’architecture des relations instrument, électroacoustique et retravaille la partition instrumentale. Je tiens à remercier vivement l’IRCAM pour son accueil en studio pour la réalisation de cette nouvelle version de l’œuvre.