Quatre feuilles et une branche

Quatre feuilles et un branche
Cette pièce s’est vue décerner le premier prix au concours de composition « Prix d’André Jolivet ».
Le titreest inspiré du rapport entre le piano et quatre autres instruments dans la deuxième partiede cette pièce.
Cette pièce est composée de trois parties. Dans la première partie se déploie un mouvement polyphonique où le piano est en arrière plan contrairement à la partie suivante. La voix des musiciens combinée avec des phonèmesest utilisée comme un instrumentnaïfau début de cette partie. Le rythme desquatre parties instrumentales (sauf piano) est crée à partir de la variation d’un modèle rythmique assez simple mais avec des règles différentes.
Dans la deuxième partie,plus sèche, le piano est traité commeunepercussion et un instrument à cordespincées, d’abord sur la surface des claviers puis à l’intérieur du piano.Il n’y a quasiment pas d’utilisation de modes de jeuxpianistiquesconventionnels.Les gestes sonores du piano influent sur ceux des autres parties instrumentales.Unpetit décalage entre les cinq instrumentspourrait créer une tension particulière. Mais il existe en même temps un dialogue intime entre eux.
La dernière partie commence en évoquantune trace de la précédentepar des accords répétés résonants dans les gravesjoués au piano. Des battements percussifs de notes sèches dans la partie précédente se transforment en des notes tenues et résonantes. J’ai voulu faire sonner ici, la sonorité traditionnelle riche du piano. Enfin au début de cette partie, le piano a un rôle de soliste.